Action de rue : Les banques étranglent nos villes ? Roulons Dexia dans le goudron et les plumes ! (déc. 2011)
Plusieurs villes et autres collectivités locales du Loiret ont été victimes des « emprunts toxiques » fournis par les banques, en particulier Dexia, aujourd’hui en faillite... Cette situation est directement liée à l’irresponsabilité de l’État français, qui suite à la crise de 2008 a renfloué de façon spectaculaire les principaux groupes bancaires sans jamais exiger en contrepartie de droit de regard sur leurs affaires. Dexia – et bien d’autres – ont pu continuer leurs pratiques à hauts risques, sachant que l’État – et les contribuables – seront toujours là pour éponger les pertes. Un premier sauvetage sans conditions au seul profit des actionnaires pour Dexia en 2008 (plus de 6 milliards d’euros), un second aujourd’hui, dont le prix pour les contribuables français et belges risque d’être salé.
Attac 45 a donc organisé le samedi 10 décembre 2011 cette action de rue, à la fois information publique (tractage, discussion avec les passants) et mise en scène de notre colère envers les banques sans scrupules. Le mannequin Dexia a été roulé dans le goudron et les plumes, promené à travers la ville, puis ligoté à l’entrée de l’agence locale, en compagnie de ses victimes, les communes étranglées, pendues.
03 Installation des silhouettes figurant les villes du Loiret victimes des emprunts toxiques...
03b (un moyen comme un autre de se signaler aux passants...)
04 ... et des informations concernant ces villes et Dexia,...
05 ..."une banque qui s’est comportée comme un dealer de produits financiers complexes" !
06 "sauvée in extremis par les français et les belges"...
07 ...et c’est souvent les communes les plus pauvres qu’on retrouve sur la liste des victimes.
08 Sans oublier notre belle banderole, bien mise en évidence !
09 Enfin, on installe M. Dexia...
10 ...c’est-à-dire qu’on l’attache bien serré !
10b Vue d’ensemble du dispositif : accroché, ficelé, suspendu !
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Un coup d’œil sur notre dispositif d’information au public.
11 et une petite photo avec notre couturière en chef.
12 Tout est prêt, les gens commencent à jeter un coup d’œil.
13 et un coup à boire pour tout le monde, ça va sans dire.
14 Les gens s’arrêtent, lisent, discutent, et dans la grande majorité, sont d’accord avec nous.
15 Arrive le moment crucial, on détache Dexia pour mieux le ficeler...
16 et on commence à le badigeonner de goudron et de plumes !
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En mouvement c’est mieux : chacun est invité à participer !
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En mouvement c’est mieux : chacun est invité à participer ! 2ème partie
17 Une fois le travail fini, on hisse le mannequin, façon cochon grillé...
18 Encore un peu de goudron...
19 ... et de plumes...
20 et c’est parti !
21 Le groupe se met en marche, les passants ouvrent de grands yeux.
22 (sous l’œil expert des renseignements généraux...)
23 La troupe commence à déambuler dans Orléans...
24 soigneusement escortée par la police...
25 qui ne nous fait pas barrage, bien au contraire (eh oui, une des personnes de ce groupe est là pour nous surveiller... Saurez-vous deviner lequel ?)
26 Ouille, on approche d’un point névralgique : le marché de Noël !
27 et on le traverse, sans encombre, sous l’œil plutôt étonné - et intéressé - des personnes qui nous croisent.
28 Tout l’espace de la rue de la République pour nous et notre trophée !
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Un petit bout de la traversée du centre-ville.
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Un petit bout de la traversée du centre-ville. (suite)
29 On se rapproche de notre point d’arrivée...
31 On y est ! L’agence orléanaise de Dexia.
32 On ligote le mannequin à un poteau (mais on ne lui fera aucun mal supplémentaire...)
33 On pend, au sens propre, les figures des communes victimes de Dexia, et on expose bien clairement notre banderole.