Notre groupe travaille à partir des valeurs que nous voulons tous remettre au centre de notre monde, et qui sont aujourd’hui bafouées par le capitalisme et le productivisme : démocratie et émancipation, coopération et solidarité.

Nous avons déjà organisé une soirée-débat sur le thème du productivisme et de la surconsommation. Nos membres sont également investis dans des expérimentations alternatives telles que l’organisation de l’Altertour ou encore du Forum Social Local orléanais 2010, consacré aux relocalisations.

Dans l’organisation de nos pratiques sociales, culturelles, professionnelles, quotidiennes, qu’est-ce qui nous enferme, qu’est-ce qui nous libère ?

Des pensées critiques contemporaines ont ouvert le chemin : que peuvent par exemple nous apporter André Gorz, Jacques Ellul, Ivan Illich, François Partant, et les autres ?...

A côté même de chez nous, quelles sont les pratiques locales qui sont en rupture avec le système existant ?

Face à la gravité de la situation, nous désirons à notre niveau, par le biais de rencontres, débats, projections, organisation d’actions et animation de campagnes, prendre la mesure des transformations à effectuer et promouvoir les changements qui sont (encore) à notre portée.

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La crise que notre monde traverse est globale : elle résulte d’un système qui repose sur l’exploitation des ressources humaines et naturelles pour le plus grand profit de ceux qui possèdent le capital.

La libre circulation des capitaux et le libre-échange des marchandises ont pris le pas sur toute forme de coopération, de démocratie et de justice, au nom de la prétendue vertu du marché à définir ce qui est bon pour l’humanité.

Le productivisme inhérent au mode de développement commencé dans quelques pays il y a deux siècles et dominant le monde aujourd’hui provoque une dégradation écologique qui menace les conditions de la vie humaine et l’équilibre des sociétés. Il s’agit donc aussi d’une crise du
modèle de développement réduisant le bien-être humain à une consommation infinie.